Mise en scène
Madeleine Louarn
Texte
Christophe Pellet
Avec
Léonard Morestin, Sylvian Bruchon, Sandor Morestin, Sébastien Eveno, Nathalie Chasle, Stéphanie Farison, Lucie Chasle, Emeline Frémont ou Chloé Dabert, Lucas Neveux, Loïc Le Roux
Scénographie
Marc Lainé
Lumière
Michel Bertrand
Son
Baptiste Poulain
Construction
Ronan Ménard
Production déléguée
Théâtre de l’Entresort
Coproduction
CDDB-Théâtre de Lorient-Centre Dramatique National, Théâtre du Pays de Morlaix
Subventionné par
Le Ministère de la Culture et de la Communication-DRAC Bretagne, le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Général du Finistère, la Ville de Morlaix
Création en résidence
Au CDDB-Théâtre de Lorient-Centre Dramatique National
Madeleine Louarn est artiste associée au CDDB
du 12 au 15 mai 2009
Création au CDDB – Théâtre de Lorient
10 février 2010
L’Athena – Centre Culturel d’Auray
13 février 2010
L’Aire Libre – Saint Jacques de la Landes
17 & 18 mars 2010
Théâtre du Pays de Morlaix
En délicatesse est une histoire de famille. Une famille d’aujourd’hui, dans une ville de province, au bord de la mer.
Un air de mélancolie, un jardin public donnent le cadre à ce récit où nous allons voir cinq personnages successivement se croiser, s’aimer, se disputer, se quitter.
C’est aussi l’histoire des générations, où les pères ressemblent au fils, où les hommes sont tous pareils, où les enfants disparaissent, où les mères préfèrent les femmes, où le genre sexuel se trouble, la famille se désintègre, les couples se font et se défont. Rien n’est stable et pourtant les choses se répètent.
Qu’être ?
Comment correspondre à ses désirs, correspondre à l’autre, avec l’autre?
D’accros en malentendus, de glissements en erreurs, les êtres s’éloignent.
Ils sont sans qualité et sans relief particulier : ordinaire, d’un ordinaire troublé par ces pulsions secrètes, inquiétés par un inachèvement, un devenir flou.
Christophe Pellet propose ici une vision terriblement poignante de notre société. En finesse, il tisse des lignes de tensions qui mettent en suspend et en question nos devenirs sans jamais appuyer sur une morale, avec ce qu’il faut de ridicule, de comique salutaire.