Mise en scène
Madeleine Louarn
Texte
François-Marie Luzel
Adaptation et traduction
Françoise Morvan
Assistante à la mise en scène
Stéphanie Peinado
Chant
Yann-Fanch Kemener
Comédiens
Odile Bloin, Nicolas Boyer, Claudine Cariou, Jean-Louis Coulloc’h, Mickael Le Bouedec, Christian Lizet, Anne Menguy, Alice Millet-Dussin, Franck Nadan, Jean-Claude Pouliquen, Yvon Prigent, Jacques Priser, Régine Trotel
Souffleuse
Stéphanie Peinado
Accompagnement pédagogique
Françoise Le Bars, Nathalie Sarradin
Scénographie
Erik Houllier, Madeleine Louarn
Lumière
Frédéric Richard
Son
David Ségalen
Costumes
Myriam Rault
Production déléguée
Théâtre de l’Entresort
Coproduction
Le Théâtre du Pays de Morlaix, L’ESAT des Genêts d’Or
Subventionné par
La Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne, le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Général du Finistère, la Ville de Morlaix
Avec le soutien
Du Crédit Agricole
13 & 14 décembre 2002
Inauguration du Théâtre du Pays de Morlaix
Le théâtre de l’Entresort a choisi de présenter le Mystère de Sainte-Tryphine et le Roi Arthur pour la réouverture du théâtre de Morlaix.
Par le passé, nous avons exploré les contes bretons de François-Marie Luzel, dans Le Pain des âmes, puis le théâtre d’artisans, dans Le jeu du songe d’après Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare. Aujourd’hui, nous réunissons, dans ce mystère, deux éléments importants de notre parcours artistique : un intérêt pour les textes issus de la tradition orale bretonne et les questions liées à la représentation théâtrale et à ses origines populaires.
Françoise Morvan est la bonne fée qui a été la source de chacune de ces créations. Elle a adapté la pièce à partir du texte français de Luzel, réduisant les seize heures de représentation à une pièce de deux heures. En privilégiant la dynamique du récit, en réduisant les monologues, elle a conservé à ce mystère tout son relief pour en restituer l’essence. De scènes hiératiques et imposantes, nous passons à de véritables morceaux de comédie. La langue, musculeuse, sonore, garde une intimité avec le breton. Le chant, la musique sont des éléments constitutifs de la pièce. Ils ouvrent les espaces de jeu pour les acteurs, mettent en évidence la complète porosité entre le répertoire chanté et le théâtre scandé. Yann-Fanch Kemener apporte a cet endroit, une contribution essentielle.