Jellyfish ou nos mondes mouvants
Spectacle à partir de 12 ans
Mise en scène et scénographie
de Jean-François Auguste
Texte de Loo Hui Phang
Jeu. 12 janv. 2023 — 20h30
Cie For Happy People and Co
Texte Loo Hui Phang
Mise en scène et scénographie Jean-François Auguste
Avec Shannen Athiaro-Vidal et Xavier Guelfi
Collaboration artistique Morgane Bourhis
Musique Joseph D’Anvers
Lumières Niko Joubert
Costumes Fédéric Baldo
Régie Générale Nicolas Bordes
Production For Happy People & co
Co-Production La Comédie de Caen CDN de Normandie, Le Centre National pour la Création Adaptée, Les Passerelles Scène de Paris Vallée-de-Marne
Avec le soutien du Théâtre Joliette, Scène conventionnée art et création, expressions et écritures contemporaines à Marseille, dans le cadre des résidences de création
Avec la participation artistique du Studio d’Asnières-ESCA
Avec le soutien du département de Seine-et-Marne (77) dans le cadre de l’aide à la création
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA
La compagnie est Artiste associé à la Comédie de Caen, CDN de Normandie, et au Centre National pour la Création Adaptée.
La compagnie est soutenue par la Direction Régionale des Affaires Culturelles.
Après Tendres fragments de Cornelia Sno, touchant portrait d’un garçon autiste Asperger, la compagnie For Happy People & Co poursuit son exploration de l’adolescence et de ses marges.
Jellyfish met en scène l’étonnante rencontre entre C.U., comme “see you” : “je te vois”; et Peggy, la fille du nouveau compagnon de sa mère. Depuis quelques semaines, C.U. subit une étrange mutation : sa peau se couvre d’une étrange texture, iridescente comme la membrane d’une méduse. Coupé du monde extérieur, il consacre son existence à l’observation, quasi scientifique, du genre humain à travers ses réseaux sociaux.
Peggy est non-voyante, mais devient paradoxalement le regard de C.U. vers le monde réel, alors que ce dernier l’initie aux codes de l’empire du selfie. Leur relation se construit pas à pas, de l’attirance physique à l’amitié, en passant par l’amour fusionnel, la fascination, la répulsion… Au contact de Peggy, C.U. reprend sa place dans le monde, autant que le monde s’infuse de nouveau en lui.
Une pièce aussi unique que l’adolescence : insaisissable, poétique et parfois même fantastique.