MENU

…que nuages…

Création 2004

Madeleine Louarn

text
Mise en scène

Madeleine Louarn

Assistante à la mise en scène

Alice Millet Dussin

Avec les comédiens de l’atelier Catalyse

Anne Menguy, Christelle Podeur, Jean-Claude Pouliquen, Yvon Prigent, Jacques Priser

Accompagnement pédagogique

Françoise Le Bars, Erwana Prigent

Scénographie

Madeleine Louarn

Lumière

Frédéric Richard

Son

Nicolas Guerin

Vidéo

Wilhem Mastagli

Régisseur général

Dominique Brillault

Costumes

Myriam Rault

Production déléguée

Théâtre de l’Entresort

Coproduction

Le Théâtre du Pays de Morlaix, L’ESAT des Genêts d’Or

Soutenu par

La Fonderie au Mans

Subventionné par

La Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne, le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Général du Finistère, la Ville de Morlaix

23, 24 & 25 avril 2004

Création au Théâtre du Pays de Morlaix

 

2 & 3 décembre 2004

Théâtre Le Passage – Fécamp

 

17 décembre 2004

Théâtre de la Fonderie – Le Mans

 

du 2 au 5 mars 2005

Le Quartz – Brest

 

du 8 au 12 mars 2005

Théâtre National de Bretagne – Rennes

 

5 & 6 avril 2005

Théâtre de Cornouaille – Quimper

 

31 mars 2006

Onyx – Saint-Herblain

 

5 mai 2006

Centre Chorégraphique de Tours

 

23, 25, 26, 27 & 30 janvier 2007

du 1 au 10 février 2007

Forum Culturel de Blanc-Mesnil

Nous avons plusieurs fois tourné autour des textes non théâtraux de Samuel Beckett lors d’ateliers, de stages. En 2004, c’est sur les derniers travaux de cet auteur que notre choix s’est porté pour la création …que nuages…
Mis sur la piste de ses dernières œuvres par l’essai remarquable de Gilles Deleuze, L’épuisé, … que nuages… a voulu donner une autre perception de Beckett, radicale, d’une économie minimaliste qui stylise les thèmes de l’oubli, de la fin et de l’épuisement.
Les dernières pièces théâtrales de l’auteur sont parfois jouées avec d’autres pièces courtes. Or les derniers travaux de Beckett sont aussi télévisuels, radiophoniques et poétiques, puisque son dernier geste artistique a été l’écriture du poème Comment dire.
Pour cette création, l’association, sur le plateau, des images télévisuelles filmées par Beckett en relation avec trois de ses dernières pièces courtes (Dramaticules), s’éclaire a travers la lecture du poème Comment dire qui traite de l’impossibilité de nommer et de saisir le monde. Par les yeux, par les oreilles, se noue une existence qui se déréalise. C’est un dernier souffle. C’est aussi un nouveau statut pour les mots puisque l’image et le son deviennent premiers. Ce statut minimum de la parole laisse entrevoir combien il est douloureux d’écrire, toute recherche d’un mot est comme une torture.

Ce choix de textes de Beckett est la poursuite des réflexions sur les rapports entre le théâtre et l’image filmée : les films télévisuels de cet auteur sont un support exceptionnel mettant en relation la langue du théâtre et celle de l’image. Par les yeux et la pensée de Samuel Beckett, nous voyons comment ces deux supports traduisent le temps, la poétique de la disparition, la répétition. Dans …que nuages…, images et pièces se sont superposées afin que cette mise en échos décuple l’impression poétique écrite par Beckett.